Le 17/01/2007
Suite à l'affaire de viande de boeuf avariée commercialisée par la société COVI de Cholet et rendue publique hier, CHARAL, un des fournisseurs mis en cause s'explique.
La société CHARAL reconnait en effet un "défaut de composition" des morceaux de viande de boeuf fournis à COVI. Selon elle, les morceaux de viande présentaient bien un défaut de qualité par rapport à la destination prévue, mais seulement au niveau de leur apparence (couleur, dureté), sans aucun danger pour la santé des consommateurs.
Au niveau de la justice, un complément d'information a été demandé avant d'entamer d'éventuelles suites judiciaires.
L'entreprise COVI, placée sous contrôle vétérinaire renforcé, a saisi le tribunal de commerce de Nantes pour "tromperie sur la qualité du produit". Un expert est en charge de déterminer, sous trois mois, "si les produits finis présentent un risque bactériologique ou autre pour la consommation humaine".
Le second fournisseur mis en cause, SOVIBA, a quant à lui, démenti avoir produit des viandes non conformes pour l'entreprise COVI.
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