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Viandes sur Agroalimentaire .fr
Le 19/02/2010 11:44:00
Conformément à la demande de la DGCCRF, lors du rachat de Socopa Viandes par Bigard, celui-ci s'apprête à céder 4 usines à Terrena.
Il s'agit des sites de Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais), Vitry-le-François (Marne), Mirecourt et Eloyes (Vosges), selon un communiqué de Terrena.
Le 27/07/2009 11:03:00
Le groupe Madrange a annoncé lors de son Comité Central d'entreprise la suppression de 147 emplois sur ses deux sites de Haute-Vienne : Limoges (fabrication de pâté) et Feytiat (fabrication de jambons).
Un expert avait été désigné il y a 6 mois pour étudier la situation économique de la société mais la crise a amplifié ses difficultés.
Le 26/04/2009 15:49:00
L'OMS a fait état de son inquiétude concernant l'apparition d'un virus de grippe porcine se transmettant d'homme à homme qui a déjà fait 20 morts au Mexique et commence à toucher les Etats-Unis.
La crainte d'une épidémie grave, voire d'une pandémie, est d'autant plus forte que le virus A/H1N1 responsable de cette grippe porcine a muté dans des gènes encore inconnus, qu'il se propage entre humains par voie respiratoire et touche même de jeunes adultes en bonne santé.
Le foyer a été découvert au Mexique, causant 20 décès (et 48 décès suspects). Devant l'urgence de la situation, les autorités ont ordonné la fermeture des écoles et universités et ont entamé une vaste campagne de vaccination à Mexico.
Huit autres cas non mortels ont été détectés aux Etats-Unis (en Californie, au Texas et à New-York).
En France, un centre de crise a été mis en place concernant les voyageurs en provenance du Mexique, pour éviter qu'une personne porteuse de la maladie ne soit source de contagion; les symptômes de la grippe porcine étant ceux d’une grippe saisonnière : fièvre, toux, écoulement nasal, douleurs articulaires et/ou musculaires.
Enfin, le Ministère de l'Agriculture rappelle que cette grippe porcine ne se transmet pas en consommant de la viande de porc et que la France n'importe pas de viande de porc du Mexique.
Le 06/02/2009 16:46:00
« Le plus grand rôti de veau du monde », un record qui ne s’oublie pas …
A l’occasion de ses 35 ans, l’entreprise Novoviande – Jour de marché s’engage aux côtés de France Alzheimer
Novoviande – Jour de Marché, spécialiste du commerce de produis ultrafrais : viandes, fruits et légumes, crèmerie, poisson, fêtera les 27, 28 et 29 mars prochains ses 35 ans. Une occasion pour ses 14 points de vente franciliens de créer l’événement en lançant un défi à leurs 240 salariés : organiser le plus grand rôti de veau du monde. Un challenge d’entreprise qui au-delà d’inscrire un nouveau record au Guinness Book, soutiendra la recherche sur les maladies neuro-dégénératives et l’accompagnement des malades puisque une partie des fonds récoltés seront reversés à l’association France Alzheimer.
Brunoy, le 5 février 2009. Environ 6O0 kg de viande, un rôti de 60 mètres… Novoviande – Jour de marché ne lésine pas lorsqu’il s’agit de relever des défis pour une cause nationale : la maladie d’Alzheimer. C’est sous un chapiteau de 500 m2 monté sur le parking de son magasin de Brétigny sur Orge (91), que le public découvrira l’impressionnant rôti exposé trois jours durant sous vitrine réfrigérée. « Nous détenons déjà un record homologué par Le Livre Guinness des Records en 1988 pour une opération du même type, explique René Gillet, le directeur général de Novoviande – Jour de Marché. Cette fois, nous avons décidé de nous associer à une cause qui nous tient à cœur, la lutte contre la maladie d’Alzheimer ».
La gastronomie Novoviande – Jour de Marché au service d’une cause nationale
Une enveloppe d’un minimum de 35 000 euros sera en effet dédiée à la recherche contre les maladies du vieillissement et neuro-dégénératives et à l’accompagnement des malades et de leur famille via un partenariat entre l’association France Alzheimer et l’entreprise Novoviande – Jour de Marché. « Si le rôti sera exposé à Brétigny sur Orge au cœur d’un marché des saveurs et de la gastronomie, continue M. Gillet, les 35 ans de l’entreprise seront fêtés sur tous nos points de vente et déclinés sous forme d’animations diverses autour de la gastronomie avec comme fil rouge la récolte de dons. ».
Cette opération originale est aussi là pour rappeler que la maladie qui touche près d’un million de personnes en France est une des priorités du chef de l’état qui en a fait une cause nationale. Priorité bien sûr partagée par France Alzheimer qui mène depuis 1988 une action extrêmement volontariste en faveur de la recherche en décernant chaque année des financements à des scientifiques qui œuvrent pour améliorer les connaissances sur cette maladie et pour améliorer la prise en soins des personnes malades.
Le 10/12/2008 22:55:00
Une alerte à la contamination de viande de porc à la dioxine en Irlande a été lancée ce wek-end suite à la découverte de traces de PCB (polychlorobiphényles), substances potentiellement cancérigènes, dans de la graisse de porcs issus provenant de dix élevages irlandais.
neuf élevages irlandais.
Le risque en France de consommer cette viande est minime : d'une part notre pays importe seulement quelques milliers de tonnes de viande porcine en provenance d'Irlande par an, d'autre part, le Ministre de l'Agriculture a fait retirer des rayons les viandes de porc en provenance d'Irlande abattus depuis le 1er septembre.
On sait aujourd'hui que la contamination est due à une usine d'aliments pour animaux. Elle pourrait provenir d'une huile utilisée sur les machines lors du recyclage des déchets de boulangerie.
Les autres élevages ayant reçu cette même nourriture contaminée ont été confinés.
De son côté, l'EFSA a étudié l'impact d'une consommation de viande de porc contaminée. Selon elle, un consommateur qui aurait mangé chaque jour pendant 90 jours (période incriminée) de la viande de porc contenant 10% de doxine, verrait son propre taux de dioxine augmenté de 10%, ce qu'elle ne juge pas inquiétant.
Le 01/09/2008 16:54:00
Suite à l'épidémie de fièvre catarrhale de cet été, le Ministère de l'Agriculture a décidé de rendre obligatoire la vaccination des ovins et bovins français, "dès que les conditions techniques le permettraient."
Cette vaccination avait en effet pris du retard suite à des problèmes sur certains lots de vaccins.
Fin août, il restait 4% d'ovins et 33% de bovins à vacciner, ce qui devrait être réalisable d'ici la fin de l'année.
Le 06/08/2008
Les deux premiers groupes de viande français : BIGARD et SOCOPA ne vont faire qu'un à partir de janvier 2009.
BIGARD envisage la création d'une société, dont il détiendrait 51% des actifs, qui intégrerait sa nouvelle filiale SOCOPA.
Cette acquisition portera le groupe BIGARD à 17 000 salariés répartis sur 40 sites et représentant 5 milliards de chiffre d'affaires.
Le groupe SOCOPA est actuellement détenu par plusieurs coopératives dont Coopagri-Bretagne, Even, Agrial et la CAM.
Le 25/06/2008
Communiqué de presse de l'Agence de Presse Agnès Loin :
"PORC ARMOR", UN NOUVEAU CHALLENGER DANS LA FILIÈRE PORCINE
Après l'approbation de leurs assemblées générales des 13 et 20 juin, les éleveurs des groupements Porc Ouest et L'Armorique ont scellé leur avenir dans un nouveau groupement, "PORC ARMOR".
Ce nouveau groupement de producteurs de porcs rassemble 770 adhérents pour une production d'1,6 million de porcs.
Porc Ouest s'étend sur l'Ille-et-Vilaine, les Pays de Loire et la Manche ; il produit 700 000 porcs et est présidé par Pierre Orvain.
L'Armorique rayonne sur le Morbihan et les Côtes d'Armor, produit 900 000 porcs et est présidé par Jean-Pierre Le Bouëtté.
Une fusion fondée sur le partenariat
Ce nouveau groupement restera porteur de la philosophie historique des deux groupements dont il est né, ni totalement libérale, ni dépendante d'une filière, mais coopérant dans un esprit de partenariat avec tous les circuits de commercialisation du porc, qu'il s'agisse du Marché du Porc Breton (MPB) ou des abattoirs partenaires.
Notons que Porc Ouest et L'Armorique ont pris en 2006 des participations dans l'abattoir Abéra et qu'ils sont partenaires des abattoirs Bernard.
La nouvelle organisation
Le futur conseil d'administration sera constitué des membres du bureau des deux groupements qui élieront prochainement le premier président du groupement Porc Armor.
La fusion des deux groupements devrait être finalisée au début de l'année 2009.
Création d'une nouvelle SAS "Porc Armor Développement"
Cette fusion donnera lieu à la création de la SAS Porc Armor Développement dont le capital sera constitué pour moitié par le groupement Porc Armor et pour l'autre moitié par Sanders Aliments et France Gènes.
Cette nouvelle SAS regroupera les salariés des deux groupements, ainsi que les salariés de l'activité porc de Sanders et les salariés de l'activité commerciale de France Gènes qui travaillent sur le grand Ouest.
Dans l'ambition de conquérir des nouveaux marchés et de renforcer l'efficacité de la filière, Porc Armor Développement s'est donné pour mission :
- le suivi technico-économique des élevages et leur développement,
- la promotion des produits et des services auprès des éleveurs,
- l'installation et l'accompagnement des jeunes éleveurs.
Un nouveau challenger dans la filière porcine
La création du groupement Porc Armor, en lien avec la société Porc Armor Développement, porte les objectifs suivants :
- Une massification de l'offre de porcs sur les marchés pour garantir à l'éleveur une bonne valorisation de sa production et pour développer de nouveaux débouchés avec des abattoirs partenaires ;
- Une plus grande proximité pour les adhérents qui s'entretiendront avec une seule équipe aux compétences multiples, porteuse d'une offre complète en cohérence avec les attentes des éleveurs ;
- Une plus grande efficacité de travail des services unifiés des groupements, de Sanders et de France Gènes.
Ces nouvelles structures ont des objectifs ambitieux qu'elles ont d'ores et déjà fixés à 2 millions de porcs très rapidement. Porc Armor se veut en effet être un nouveau challenger dans la filière porcine française et reste ouvert à des nouveaux partenaires partageant les mêmes valeurs.
Le 09/06/2008
Le Haut Conseil de la coopération agricole a par ailleurs recommandé une concentration des forces du secteur de la filière charcuterie/salaison afin de créer un groupe fort au niveau national et international, susceptible de rivaliser avec les leaders SMITHFIELD et NESTLE.
Le 09/06/2008
La coopérative porcine bretonne COOPERL envisage une union avec son homologue ARCA (groupe TERRENA) afin d'améliorer la productivité des éleveurs.
La COOPERL a réalisé un peu plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2007 et ARCA 400 millions d'euros.
Le 25/03/2008
La 1ère production agricole à recevoir la nouvelle CCP CERTIFICATION CONFORMITÉ PRODUIT
La production de porcs « Cochon de Bretagne » est la première production agricole à recevoir une « Certification Conformité Produit » nouvelle formule votée lors de la dernière Loi d’Orientation agricole de janvier 2007.
C’est ainsi que les 606 éleveurs de Cochon de Bretagne présenteront désormais sur le marché 40 000 porcs par semaine d’une qualité spécifique, maîtrisée et contrôlée.
Les éleveurs de porcs « Cochon de Bretagne » ont pour culture la qualité, c’est pourquoi leur production a répondu favorablement au référentiel de la CCP.
Les caractéristiques spécifiques d’un produit reposent sur des critères objectifs mesurables, contrôlables et significatifs pour le consommateur. Ces critères concernent avant tout la qualité de la viande liée aux conditions d’élevage dans le respect de bonnes pratiques et aux conditions de transport des animaux.
Rappelons que « Cochon de Bretagne » est une marque de viande de porcs créée par des éleveurs bretons, réunis au sein de la société Le Cochon de Bretagne.
Dans le cadre de la société Le Cochon de Bretagne, ces éleveurs de porcs bretons valorisent eux-mêmes leur métier,
et s’engagent à produire et à promouvoir un porc qui présente
un signe distinctif de qualité.
Les porcs « Cochon de Bretagne » représentent
20 % de la production de porcs en Bretagne.
Pourquoi Cochon de Bretagne voulait obtenir la nouvelle CCP
En arborant une CCP, les éleveurs « Cochon de Bretagne » veulent de façon déterminée, qu’on préfère leur viande, au moins sur le marché français.
La CCP a pour finalité de les protéger sur leur marché trop souvent menacé par des viandes importées dont les valeurs de production sont éloignées de celles portées par la viande « Cochon de Bretagne ». La CCP leur permettra de mettre en avant l’excellence de leur mode production.
La viande « Cochon de Bretagne » confortée par la nouvelle CCP permettra également à la charcuterie française de s’adosser sur une production de qualité. La qualité d’un produit fini se définit désormais également par la qualité de sa matière première ; ce n’est pas seulement un argument de marketing.
Lorsqu’on demande au président de Cochon de Bretagne, Daniel Picart, pourquoi cette volonté d’obtenir une CCP, il répond : « En ces temps difficiles pour la production du porc, la marque « Cochon de Bretagne » montre qu’au-delà des discussions pour un Grenelle, il importe d’agir. Et qui n’avance pas, recule ».
Une condition pour obtenir la CCP : Présenter des caractéristiques communicantes
Une condition pour obtenir la CCP :
présenter au minimum deux caractéristiques certifiées « communicantes ».
Les caractéristiques communicantes retenues par Le Cochon de Bretagne sont les suivantes :
- « Les animaux sont élevés dans le respect de bonnes pratiques d'élevages » mettant ainsi en avant tous les efforts engagés en faveur du sanitaire et du bien être animal ;
- « La qualité de viande est optimisée par les conditions de préparation et de transport des animaux » afin de rassurer le consommateur sur l'intérêt qualitatif de la viande « Cochon de Bretagne.
Enfin, Le Cochon de Bretagne, toujours précurseur, innove en étant le premier à présenter une caractéristique communication dite "innovante" qui se trouve toujours en cours d'étude par le Comité de Déontologie du Cepral (1). Cette caractéristique « innovante » est la suivante :
« La pratique de production doit participer à la protection de l'environnement ». Elle doit prendre ainsi en considération une production durable dont les principes sont évoqués dans le Grenelle de l'Environnement. On trouve par exemple les pratiques suivantes au sein des élevages « Cochon de Bretagne » :
- 100 % des terres exploitées par les éleveurs « Cochon de Bretagne » sont cultivées durant l’hiver afin de limiter l’érosion des sols et d’apporter de l’azote naturel aux terres ;
- le lisier est désodorisé soit par enfouissement lors des épandages, soit par traitement dans les stations d’épuration des élevages ;
- la production de nitrates est considérablement réduite par des plans d’alimentation spécifiques des porcs.
Ces caractéristiques seront exposées lors des traditionnelles actions auprès des consommateurs de « Cochon de Bretagne », c’est-à-dire lors d’animations en grandes surfaces, lors de salons et de portes ouvertes, ou encore lors des festivals d’été.
A PROPOS DE LA CCP
La Loi d’Orientation agricole impulse la CCP
La dernière loi d’orientation agricole voulait donner une nouvelle impulsion aux secteurs agricole et agroalimentaire pour les 20 prochaines années.
Parmi les axes qu’elle présente, la loi prévoit de « conforter le revenu des agriculteurs et de la ferme France » de diverses manières, notamment par la « promotion des produits de qualité ». C’est dans ce cadre que la Certification de conformité produit, créée 1988 et réformée par le décret du 5 janvier 2007, est devenue une démarche à part entière qui s’inscrit dans un plan de progrès dont la vocation est d’accéder soit à une amélioration significative de la qualité des produits dans le cadre d’une relation entre fournisseurs et clients, soit à un signe officiel de qualité (Label Rouge, IGP, etc)
Définition de la CCP
La certification de conformité atteste qu'une denrée alimentaire ou qu'un produit agricole est conforme à des règles spécifiques et à des caractéristiques préalablement fixées (les « exigences et recommandations ») qui le distinguent du produit courant et qui portent, selon les cas, sur la production, la transformation ou le conditionnement.
Les caractéristiques spécifiques du produit reposent sur des critères objectifs, mesurables, contrôlables et significatifs pour le consommateur, consignés dans un cahier des charges, qui peut être élaboré par une structure collective.
Les déclarations d'engagement dans une démarche de certification de produits sont enregistrées par le Ministère de l'agriculture et de la pêche.
Le certificat de conformité est délivré par un organisme certificateur accrédité par le comité français d'accréditation (Cofrac).
Le 13/01/2008
L'EFSA, Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a rendu un avis concernant une éventuelle différence de sécurité alimentaire entre les produits animaux provenant d'animaux clonés et ceux d'origine traditionnelle.
Elle juge ainsi "très improbable" qu'il existe une différence au niveau de la sécurité alimentaire entre ces deux origines de denrées animales (viandes et lait), rappelant que les limites de cette étude réalisée, à petite échelle, uniquement sur des vaches et des cochons.
Le 29/10/2007
MAYENNE VIANDE, spécialisé dans la découpe de porc, va installer une usine sur l'ancien site Bel à Entrammes (53).
Cette nouvelle structure de 5000m2 qui verra le jour en juillet 2008 lui permettra de répondre aux besoins de ses clients en viande Label rouge et bio.
MAYENNE VIANDE commercialise 28 000 tonnes de viandes annuelles et envisage un chiffre d’affaires de 55 millions d'euros pour cette année.
Le 14/08/2007
BIGARD, qui détient déjà 49% du capital de CHARAL, prévoit son absorption complète d'ici la fin de l'année afin de devenir un acteur majeur sur le marché européen de la viande avec 2.8 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 10 500 salariés.
Le groupe BIGARD intégrera aussi les 5 sites de la société DEFIAL, groupe Alliance.
Le 07/08/2007
Après la découverte, depuis la semaine dernière de deux cas de fièvre aphteuse dans le sud-est de l'Angleterre, la Commission européenne a interdit toute exportation dans l'Union (hors Irlande du Nord), de bétail vivant (bovins, porcins et ovins), de viande et de produits laitiers issus de toute la Grande-Bretagne.
Sans information précise sur l'origine de la contamination, c'est tout le pays qui est actuellement classé zone à haut risque pour la fièvre aphteuse mais le dispositif est susceptible d'être allégé selon les résultats des recherches.
La Grande Bretagne se prépare également à l'éventualité d'une vaccination massive de son cheptel, qui impliquerait un arrêt des exportations britanniques pendant six mois.
De leur côté, la Russie a également décidé de restrictions sur les importations britanniques de
viande bovine de Grande-Bretagne, les Etats-Unis ont suspendu leurs importations de porc et de produits dérivés, la Corée du Sud et le Japon ont mis en place un embargo sur le porc.
Le 19/07/2007
Le Cochon de Bretagne annonce le lancement d'une consultation publique sur le goût de la viande porc, du 1er août au 31 septembre 2007, sur le site internet www.lecochondebretagne.com.
Les réponses seront à formuler sur le site internet.
LES OBJECTIFS DU COCHON DE BRETAGNE
La genèse
Un constat, le cochon est apprécié, tous les sondages le disent, mais la façon de le produire pose problème au consommateur. Devant cette observation, des éleveurs de porcs réunis au sein de 15 groupements de producteurs bretons, ont décidé de revaloriser eux-mêmes leur métier, et de s'engager à produire un porc qui présente un signe distinctif de qualité.
Pour cela, ils se sont entourés de tous les intervenants que compte la filière porcine, depuis les fabricants d'aliments jusqu'à la distribution en passant par les abatteurs-salaisonniers. Ainsi est né "Le Cochon de Bretagne, bien né, bien élevé" qui consigne les engagements pris par des partenaires de la filière dans des cahiers des charges pour la production et le transport des animaux vers les abattoirs.
La particularité de la démarche
Jusqu'à présent, la promotion du porc ne s'était jamais décidée par des éleveurs eux-mêmes.
Dans le cadre de la société Le Cochon de Bretagne, les éleveurs décident, pour faire apprécier leur métier, de produire et de promouvoir un porc de qualité.
Dès lors, ce sont ces éleveurs qui définissent les actions de marketing, de promotion et de communication en faveur de la marque d'éleveurs : "Le Cochon de Bretagne, bien né, bien élevé", et les financent eux-mêmes.
L'objectif de la démarche
Valoriser le métier d'éleveur par lui-même, en prouvant que "Le Cochon de Bretagne, bien né, bien élevé" mérite d'être apprécié par le consommateur et reconnu par une marque d'éleveur.
Faciliter la relation avec le distributeur en s'appuyant sur le sérieux des éleveurs "Cochon de Bretagne". Informer et rassurer le distributeur et le consommateur par la démarche des éleveurs. Donner confiance par des actions d'information sur les éléments de traçabilité propres au "Cochon de Bretagne, bien né, bien élevé".
"LE COCHON DE BRETAGNE" AUJOURD'HUI
En chiffres
Il convient de rappeler que la société "Le Cochon de Bretagne" réunit aujourd'hui en qualité d'actionnaires 12 groupements des producteurs de porcs de Bretagne et le marché du Porc Breton. 761 d'entre eux sont référencés "Cochon de Bretagne", dont 198 ont obtenu une CCP (certification de conformité de produits).
La production de porcs charcutiers est de 43 000 en moyenne par semaine, dont 15 000 porcs charcutiers CCP, désormais présentés à la cotation du Marché du Porc Breton depuis septembre 2005.
Les porcs "Cochon de Bretagne" représentent 20 % de la production de porcs en Bretagne.
"Cochon de Bretagne", une marque d'éleveurs, et une matière première
Depuis janvier 2006, "Le Cochon de Bretagne" n'est plus seulement une marque d'éleveurs présente sur le marché de la viande fraîche. Elle se trouve aussi sur des emballages de charcuteries, comme la charcuterie ardéchoise Debroas qui estampille du logo "Cochon de Bretagne" une saucisse sèche courbe, un saucisson sec et le Penbaz (une saucisse droite sèche). L'estampille "Cochon de Bretagne" se trouve aussi sur la gamme de saucisses élaborée par Les Charcuteries du Blavet à Kervignac (56).
Ainsi, "Le Cochon de Bretagne" est présent dans 250 magasins E.Leclerc, 120 magasins Super U (Grand Ouest et Sud de la France), de même que dans 34 supermarchés Casino, 8 hypermarchés Géant, 8 hypermarchés Carrefour, 58 Champion, et dans des magasins Shopi.
Le 12/07/2007
Voici un communiqué de la coopérative des éleveurs de porcs du Léon et du Tréguier :
DANIEL CONQ, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA COOPÉRATIVE LÉON-TRÉGUIER (Groupement de producteurs de porcs)
LA COOPÉRATIVE LT SE PROFESSIONNALISE
DANS LA TRANSMISSION DES ÉLEVAGES DE PORCS
41 ans et chef d'exploitation depuis 20 ans
Daniel Conq vient d'être élu, mi juin, à l'unanimité Président lors de la dernière assemblée générale de la Coopérative Léon-Tréguier. Il succède à François Palut, qui souhaitait transmettre les destinées de la Coopérative LT à un jeune éleveur. Âgé de 41 ans, Daniel Conq est le 5e président de cette coopérative créée en 1967. Son exploitation porcine (400 truies) et laitière est située à Plouguin dans le Finistère Nord.
Il dit se reconnaître totalement dans les valeurs de la Coopérative LT. "J'aime, dit-il, les valeurs de liberté d'entreprendre et d'échanges de la Coopérative LT, valeurs qui permettent d'évoluer et de se réaliser tant sur un plan professionnel que personnel".
Daniel Conq représente la dernière "génération de créateurs" en élevage porcin en Bretagne. Il a en effet créé lui-même son élevage il y a 20 ans. Alors âgé de 21 ans lorsqu'il s'est installé sur la ferme laitière de son grand-père, il est l'un des derniers à avoir créé son élevage de porcs ; c'était encore possible à cette époque.
Un devoir de transmission
Daniel Conq est particulièrement sensibilisé à la transmission des entreprises porcines dans un contexte où le nombre de départ en retraite des éleveurs est croissant, où les mises aux normes environnementales et bien-être des élevages devenus très importants sont très coûteuses, et où la modernisation des équipements vieillissants est devenue nécessaire.
Une coopérative ouverte aux porteurs de projets
"Je suis très animé par la pérennisation du formidable potentiel économique de la Bretagne qui doit se faire immanquablement par la transmission, affirme Daniel Conq, c'est pourquoi je veux que la Coopérative LT accompagne et aide techniquement, juridiquement et financièrement tous les porteurs de projets pour que de nouveaux éleveurs puissent s'installer en production porcine."
FICHE D'IDENTITÉ DE LA COOPÉRATIVE LÉON TRÉGUIER
Elle regroupe :
- 110 structures d'élevage adhérentes, qui produisent chaque année un million de porcs.
- 165 éleveurs,
- 430 salariés d'élevage
- 48 stations de traitement qui traitent pour 68 structures
- 45 unités de fabrications d'aliments à la ferme.
Elle compte 30 salariés.
Le 12/06/2007
Un nouveau règlement européen concernant la dénomination "veau" vient d'être adopté par la Commission Européenne.
Ce texte, applicable dès juillet 2008, vise à clarifier l'appellation "veau" (concernant la viande issue d'animaux ayant maximum 8 mois) de celle de "jeune bovin" et à éviter toute distorsion de concurrence au sein de l'Union européenne.
Le 29/05/2007
Jean Floc'h est décédé jeudi 24 mai à l'âge de 69 ans.
Il était le fondateur de l'entreprise bretonne la COOPERL, premier producteur de viande porcine en France et du groupe BERNARD-JEAN FLOC'H, qui emploie aujourd'hui 1 600 salariés sur 8 sites.
Le 24/04/2007
Voici un communiqué de l'entreprise CHEVIDECO qui innove avec des steacks de cheval surgelés.
Du nouveau au rayon surgelé : des Steaks hachés de cheval surgelés
Spécialisée dans la distribution de viande chevaline tous circuits depuis 1946, la société Chevideco est fière de présenter en avant première sa toute dernière innovation, encore unique sur le marché français : Steaks hachés de cheval surgelés.
Déjà présente en GMS via le rayon boucherie, Chevideco s'attaque au marché du surgelé avec 4 nouveaux produits commercialisés sous la marque Chev'.
Les produits : une gamme composée de 4 références de qualité :Steaks hachés de Cheval surgelés : Une grande première en France
Cette nouvelle gamme de produits est destinée à être commercialisée en GMS, au sein du rayon surgelé, segment des viandes hachées.
Ces nouveaux produits sont conditionnés par UVC d'un Kilo comprenant 10 pièces de 100g, avec un emballage individuel pour une souplesse d'utilisation.
Ces produits ont été présentés au Salon international alimentaire (SIAL) de Paris en 2006, et ont été sélectionnés par un jury indépendant d'experts en innovation alimentaire, comme faisant parti des grandes tendances de consommation émergentes.
L'objectif de ces nouveaux produits vise à répondre à la tendance actuelle en faveur de l'équilibre alimentaire, qui est en plein essor, et qui est également soutenue par le PNNS (programme national pour la nutrition et la santé).
En effet, les produits Chev' ont un taux de matières grasses bien inférieur (moins de 2%) à celui des produits à base de boeuf.
Par le biais de cette innovation, Chevideco cherche à différencier l'offre présente au sein du rayon, et ainsi refaire connaître aux consommateurs le goût de la viande Chevaline.
La viande chevaline bonne pour la santé :
Source de tonus et vitalité, la viande de Cheval est considérée par les diététiciens et nutritionnistes comme étant "la viande forme et minceur", car elle est pauvre en matières grasses.
Goûteuse et parfumée, elle contient des substances nutritives essentielles comme le fer, tout en restant pauvre en graisses et en cholestérol. Sa forte proportion en acides gras insaturés contribue à diminuer le cholestérol et fait de la viande chevaline, une des viandes les plus saines que nous connaissons.
La viande chevaline est recommandée pour les personnes soucieuses de leur santé et de leur ligne.
Informer correctement le consommateur
Chevideco mène la politique de la transparence envers le consommateur. Un étiquetage très détaillé a été mis au point pour informer le consommateur sur la composition exacte du produit. Ainsi, le client pourra retrouver facilement et rapidement le nombre de calories... contenues dans les produits Chev'. Ces indications aident les clients à connaître de façon rapide et simple la valeur ajoutée apportée par les produits Chev'.
Les produits Chev' s'adressent aux personnes amatrices de viande chevaline, mais aussi aux personnes désireuses de mieux consommer, c'est-à-dire de façon plus saine, bonne pour la santé.
Les quatre produits proposés :
- "Steaks Hachés de cheval" 100% pur viande, inférieur à 3% de matières grasses, 10 pcs surgelées de 100 g soit 1 kilo. Prix de vente consommateurs : 7,99 Euros.
- "L'Extra maigre" à base de 80% viande de cheval, inférieur à 2,5% de matières grasses, 10 pcs surgelées de 100 g soit 1 kilo. Prix de vente consommateurs : 7,50 Euros.
- "Le Cheval" à base de 80% viande de cheval, inférieur à 3% de matières grasses, 10 pcs surgelées de 100 g soit 1 kilo. Prix de vente consommateurs : 6,99 Euros.
- "10 Hamburger" à base de 65% viande de cheval et de 7% de protéines végétales de Soja, inférieur à 7% de matières grasses, 10 pcs surgelées de 100 g soit 1 kilo. Prix de vente consommateurs : 6,99 Euros.
Présentation de la société CHEVIDECO :
Activités Chevideco :
- L'achat sélectif de chevaux de boucherie vivants de première qualité en provenance de nombreux pays (Etats-Unis, argentine, nouvelle Zélande, Roumanie)
- Abattage, découpage, emballage, conditionnement de viande de cheval fraîche ou transformée.
- Livraison à destination de grossistes, boucheries indépendantes, GMS…
Historique Chevideco :
En 1946, Georges Kemseke a établi la firme Chevideco à Deerlijk. Elle se consacrait à l'achat et la vente de chevaux vivants et chevaux abattus. Le commerce florissait et l'entreprise prenait bientôt son essor sur le marché extérieur. Entre-temps, deux fils, Walter et Donald Kemseke, sont venus renforcer l'entreprise. Grâce à la structure que l'entreprise familiale a développée, Chevideco est vite devenue une valeur fixe dans toute l'Europe.
Aujourd'hui encore, Chevideco sélectionne rigoureusement les chevaux vivants et les transforme selon les souhaits individuels de ses clients. En plus, la firme importe de la viande chevaline fraîche réfrigérée et surgelée de tous les continents pour approvisionner ses clients en Europe et dans le monde entier. En un mot, Chevideco est synonyme de service du 'producteur' au 'consommateur'.
Depuis une bonne période, la troisième génération participe à la gestion de Chevideco avec Philippe et Olivier Kemseke et met ses excellentes connaissances professionnelles au service de ses clients. Au seuil du nouveau millénium, Chevideco était mieux que jamais parée à répondre à tous les besoins de ses clients, qu'il s'agisse de grossistes, de bouchers et/ou de chaînes de grandes surfaces
Renseignements actuels :
- + de 500 clients à travers le monde
- CA 2006 : + 30 millions d'euros
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Informations presse Chevideco :
Geoffrey LABITTE
Responsable marketing
E-mail : geoffreylabitte@yahoo.fr
Tél : 06 98 44 73 99
Le 12/03/2007
Les coopératives EVEN et SOCOPA ont conclu un accord sur leur activité viande.
EVEN apporte ainsi au capital de SOCOPA ses trois sites bretons de transformation de veaux, représentant 100 millions d'euros de chiffre d'affaires, et ajoute sa marque KERGUELEN à la marque VALTERO.
Le 06/03/2007
La Russie aurait envoyé une lettre à la Commission Européenne exigeant de recevoir, de chaque pays membre et avant la fin du mois, des rapports sur la qualité des produits d'origine animale importés sous peine de suspendre ces importations.
Le service de contrôle vétérinaire russe affirme que certaines livraisons de produits d'origine animale en provenance de France, Allemagne, Belgique et Pays Bas en 2006 n'étaient pas conformes aux normes sanitaires russes, notamment vis à vis des germes Salmonelles et Listeria.
Chaque Etat européen devra donc fournir des rapports sur l'éventuelle présence de substances interdites et toxiques dans la viande et le plan de contrôle mis en place avant le 31 mars.
De son côté la Commission Européenne affirme ne pas encore avoir reçu cet ultimatum.
Le 26/01/2007
Suite aux contrôles renforcés dont fait l'objet l'entreprise COVI à Cholet, après la découverte de viande avariée, de nouvelles analyses ont mis en cause deux autres fournisseurs français de viande : la société d'abattage ovins Arcadie Sud Ouest et Défial (groupe Alliance).
Selon le Figaro, ces deux entreprises auraient livré 26 tonnes de viande impropre à la consommation humaine à cause de la présence d'hématomes ou d'abcès.
Une enquête est en cours pour déterminer si d'autres usines de transformation ont également reçu cette viande. Le Ministère de l'Agriculture a placé les trois entreprises de production de corned beef françaises et plusieurs abattoirs sous contrôle sanitaire renforcé, tout en rappelant qu'à 'ce jour, aucun plat cuisiné, ni charcuterie n'a été déclaré non-conforme à la consommation'.
Par ailluers, 80 000 nouvelles boîtes de corned beef auraient à nouveau été rappelées auprès de la grande distribution et 130 000 boîtes consignées.
Le 17/01/2007
Suite à l'affaire de viande de boeuf avariée commercialisée par la société COVI de Cholet et rendue publique hier, CHARAL, un des fournisseurs mis en cause s'explique.
La société CHARAL reconnait en effet un "défaut de composition" des morceaux de viande de boeuf fournis à COVI. Selon elle, les morceaux de viande présentaient bien un défaut de qualité par rapport à la destination prévue, mais seulement au niveau de leur apparence (couleur, dureté), sans aucun danger pour la santé des consommateurs.
Au niveau de la justice, un complément d'information a été demandé avant d'entamer d'éventuelles suites judiciaires.
L'entreprise COVI, placée sous contrôle vétérinaire renforcé, a saisi le tribunal de commerce de Nantes pour "tromperie sur la qualité du produit". Un expert est en charge de déterminer, sous trois mois, "si les produits finis présentent un risque bactériologique ou autre pour la consommation humaine".
Le second fournisseur mis en cause, SOVIBA, a quant à lui, démenti avoir produit des viandes non conformes pour l'entreprise COVI.
Le 12/01/2007
Voici les recommandations aux consommateurs diffusées par le Ministère de l'Agriculture suite à la découverte de larves de trichine pouvant provenir de porcs abattus début janvier :
La direction générale de l'alimentation et la direction générale de la santé ont été informées de la détection, confirmée par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), de larves de trichine pouvant provenir d'un ou plusieurs animaux d'un lot de 400 porcs abattus le 8 janvier 2007, originaire de 5 élevages du Finistère.
Il s'agit du premier cas identifié en France dans un élevage de porcs 'hors sol'. Une enquête est en cours par les services vétérinaires dans les élevages concernés pour déterminer l'origine de la contamination.
Une partie de la viande de porc a été commercialisée à partir du 9 janvier dernier, une autre est d'ores et déjà consignée dans l'abattoir par les services vétérinaires. L'enquête de traçabilité est en cours et les produits sont retirés du marché par les professionnels au fur et à mesure de ses résultats. Les consommateurs seront informés localement, notamment par le biais d'affichettes apposées sur les lieux de vente.
Le parasite Trichinella peut provoquer chez l'homme la trichinellose, maladie transmise par la consommation de viande, de porc dans le cas présent, insuffisamment cuite, et qui se manifeste par des signes digestifs (vomissements, diarrhée,…) suivis, dans les huit à quinze jours, d'une fièvre parfois élevée, accompagnée de douleurs musculaires. Un œdème du visage est souvent observé et des complications neurologiques ou cardiaques potentiellement graves peuvent survenir en l'absence de traitement adapté.
La mesure indispensable garantissant la prévention de cette maladie est la cuisson à cœur (non rosée) de la viande de porc et des produits dérivés à cuire (chair à saucisse, saucisses à cuire, lardons, etc..).
Les viandes de porc achetées surgelées, les charcuteries cuites telles que jambon blanc, rillettes, pâté, saucisson à l'ail, en raison des procédés de fabrication qui détruisent le parasite, ne présentent pas de risque.
Les personnes qui auraient consommé depuis le 9 janvier dernier de la viande de porc ou ces produits dérivés à cuire, sans cuisson à coeur, et qui présenteraient les symptômes ci-dessus décrits doivent consulter un médecin sans délai.
Le 02/01/2007
Après cinq années d'étude, la Food and Drug Administration américaine vient de publier un rapport préliminaire concernant la consommation alimentaire de viande et le lait issus d'animaux clonés.
Selon ce rapport, la consommation de lait ou de viande provenant de bovins, porcs ou chèvres issus de clonage ne présente aucun risque pour la santé humaine et l'étiquetage de tels produits n'est pas indispensable.
Les consommateurs américains disposent de 90 jours pour faire parvenir leurs commentaires à la Food and Drug Administration.
Et il subsiste encore de freins avant que la vente de produits clonés ne devienne une réalité aux Etats-Unis : le coût élevé (environ 100 000 dollars pour une vache) et le faible taux de réussite du clonage(environ 2%).
Le rapport précise également qu'il ne s'agit pas de consommer directement l'animal issu de clonage mais sa descendance.
Le 28/12/2006
Les mesures de lutte contre l'épidémie de fièvre catarrhale ovine qui touche les pays de l'Europe du Nord (dont la France) depuis le mois de septembre viennent d'être allégées.
Après son apparition sur des ovins en Belgique et dans les pays frontaliers, la France compte désormais 6 foyers de fièvre catarrhale.
Des accords ont été conclus entre la France, la Belgique, l'Allemagne, le Luxembourg et les Pays Bas pour prendre les mesures sanitaires qui s'imposent et gérer au mieux cette crise afin de limiter la propagation de la maladie et de ne pas pénaliser les exportations.
La fièvre catarrhale, ou maladie de la langue bleue, ne touche que les ruminants (ovins, bovins, caprins) et n'affecte pas l'homme. Elle se transmet sur les animaux par l'intérmédiaire d'un moucheron dont l'activité commence à se réduire avec les températures hivernales.
De ce fait, après la mise en place de zones de protection de 100km autour des foyers infectieux avec interdiction de mouvements de ruminants vivants, de leurs semences et embryons et de zones de surveillance de 150 km autour des foyers infectieux, Dominique Bussereau a annoncé la définition d'une zone réglementée unique concernant 16 départements du Nord Est de la France, avec une plus grande liberté de mouvements des animaux.
Le 28/12/2006
Un couple d'agriculteurs des Alpes Maritimes a eu une idée originale pour trouver des moyens de financement de leur exploitation.
Ils proposent aux particuliers de financer l'achat d'un animal (un bovin coûte environ 1 300 euros) et les rémunèrent à hauteur de 10% sous forme de produits de la ferme : lait, fromage ou yaourt, soit l'équivalent de 240 litres de lait par an pendant 6 ans.
Depuis son lancement en 2004, cette affaire a séduit 36 parrains de vaches et 10 parrains de chèvre, venus de tous horizons.
Le 19/10/2006
Un nouveau label pourrait apparaitre au rayon viandes des grandes surfaces. C'est en tout cas le souhait de la Ligue française des droits de l’animal.
Celle-ci envisage en effet de développer avec les enseignes de distribution et les producteurs de viandes et volailles un label 'Bien-être animal' afin de favoriser les conditions d'élevage des animaux.
Ce label permettrait à la fois de répondre à la demande des consommateurs sur les conditions d'élevage des animaux et présenterait également des répercussions économiques intéressantes pour les différents intervenants.
Le 23/06/2006
L'embargo du Japon sur le boeuf en provenance des Etats-Unis, décrété en décembre 2003, est en voie d'être levé. La décision finale sera connue fin juillet et dépendra du résultat des inspections japonaises destinées à vérifier la fiabilité des mesures prises contre la maladie de la vache folle.
Le Japon pourrait ainsi redevenir le premier importateur mondial de viande bovine américaine.
Le 14/06/2006
www.iboucherie.fr, la première boucherie en ligne vient de voir le jour.
A destination des habitants de région parisienne, cette boutique virtuelle leur permettra de commander leur viande sur Internet et d’être livrés sous 24 ou 48 heures.
Ciblant principalement les jeunes actifs qui manquent de temps mais recherchent des produits de qualité, le site propose une large gamme de viandes : boeuf, porc, agneau, volaille à des prix attractifs.
Les préparations se font à la commande, elles sont conditionnées en barquette ou sous vide puis livrées avec toutes les garanties de traçabilité, de sécurité alimentaire et de respect de la chaîne du froid.
Le 31/01/2006
Des chercheurs américains ont découvert la présence de prions pathogènes dans les muscles des cerfs d'Amérique du Nord atteints de la maladie du dépérissement chronique, une encéphalopathie proche de l'ESB (maladie de la vache folle).
Pour l'instant, bien qu'aucun signe de transmission de cette maladie à l'homme ne soit établit, les autorités sanitaires américains et canadiens recommandent de ne pas consommer la cervelle ou la moelle des os du gibier malade.
Le 19/01/2006
COOPAGRI BRETAGNE développe une marque spécifique pour son activité recherche et développement : CAPINOV.
Avec 52 salariés, comprenant des docteurs et ingénieurs, cette structure souhaite attirer une clientèle différente de celle de COOPAGRI et propose une large gamme de prestations : veille réglementaire, conseil, analyses...
Le site : www.capinov.fr
Le 13/12/2005
Le Japon vient de lever l'embargo sur les importations de boeuf en provenance des Etats-Unis et du Canada. Cet embargo était en vigueur depuis 2003 suite à la découverte de cas d'encéphalite spongiforme bovine (ESB) sur des bovins importés.
Le 05/10/2005
L'embargo sur le boeuf britannique instauré en 1996 lors de la crise de la vache folle pourrait être levé dès le début de l'année prochaine. Cette proposition sera soumise par la Commission de Bruxelles aux pays européens qui décideront de rouvrir ou non leurs frontières au boeuf britannique.
En effet, la Grande Bretagne répond aujourd'hui à deux des conditions émises par Bruxelles : moins de 200 vaches par million d'animaux sont touchées et les mesures de prévention sont bien appliquées.
Ainsi, 180 000 tonnes de viande bovine viendraient rejoindre le marché.